Voilà
un article écrit dans des conditions plus que sommaires, et je tiens à
m’excuser par avance pour l'absence de certains albums photos (la connexion
Internet est limitée en temps pour recharger le netbook et en débit :
20ko/s !!!). J’écris depuis les bibliothèques de Westport et de Greymouth.
A westport, j’ai d’ailleurs retrouvé par hasard Emmeline (avec qui j’ai fait le
road-trip de Rotorua et du Tongariro) et son compagnon Lionel qui l’a rejoint.
Je reviens sur ma première semaine de road-trip dans l’île du Sud de la
Nouvelle-Zélande. Au programme du soleil et des plages de rêves dans le Nord de
l’île, dans les régions des Malborough Sounds, de Nelson et de Golden Bay.
Day 1
: Dimanche 06 Janvier
Nous nous
levons aux aurores (5 heures), j’ai l’impression de me lever pour le travail
sauf que cette fois-ci c’est le jour du départ pour l’île du Sud. Nous emmenons
les dernières valises dans le van et prenons la route du port, en ayant
auparavant fait nos adieux à Deborah. Nous arrivons sur le quai de la compagnie
InterIslander en 15 minutes depuis Kelburn. Il y a un grand soleil et pas un
seul brin de vent ; la traversée en ferry s’annonce exceptionnelle. Nous
avons une heure et demie d’avance sur le départ (le dernier délai pour se
présenter est une heure avant l’embarquement). Quand nous nous engageons dans
la file pour passer le guichet, il y a déjà, devant nous, une vingtaine
d’autres véhicules mais le plus gros de la circulation est derrière.
Nous
embarquons dans les premiers ; je conduis le van à l’intérieur du ferry.
Nous franchissons un pont-levis métallique et une immense porte étanche à
l’avant du bateau. On nous indique une place de parking dans la cale, je sers
le frein à main et nous voilà à bord du plus grand ferry de la compagnie :
le Kaitaki. Avant le départ prévu à 8h15, avec Eva nous faisons un tour complet
des lieux. Il y a 10 étages, le dernier étant le pont extérieur et le van se
situe au 3ième étage. A l’intérieur c’est une petite ville qui comprend un
bar, une cafétéria, un atrium, une salle de spectacle, des commerces, une salle
de cinéma et diverses zones de repos avec sièges. Juste avant le départ nous
nous installons au soleil sur le dernier pont extérieur ; quelle
magnifique vue sur la rade de Wellington !
Le départ du ferry : nous quittons Wellington !
L’atrium à l’arrière du ferry.
Le Sud aride de la péninsule de Wellington.
Le
ferry quitte lentement le port et la baie de Wellington, sa destination est la
ville de Picton sur l’île du Sud à 92kms de là. J’ai déjà eu l’occasion par
deux fois de prendre un ferry pour rallier l’Angleterre mais c’est la première
fois que je peux rester sur le pont et pleinement profiter de la vue. Le bateau
passe au large de toutes les criques et plages que j’ai eu l’occasion de
découvrir les deux précédents mois : Oriental Bay, Evans Bay, Scorching
Bay, Lyall Bay, Reds rocks, et Sinclair Heads. La traversée qui dure
trois heures, se poursuit paisiblement ; nous traversons le détroit de
Cook et ses puissants courants.
L’île
du Sud se dresse rapidement devant nous ; une côte montagneuse et sauvage
qui rappelle le Coromandel. Pour le dernier tiers de la traversée, le ferry
s’engage dans l’étroit chenal « Tory Channel » dans les Malborough
Sounds. C’est une région composée d’une multitude d’îles et de fjords au Nord-Est
de l’île du Sud. C’est impressionnant de voir évoluer l’imposant bateau dans ce
corridor, le long de minuscules baies toutes aussi magnifiques les unes que des
autres. Ce paysage de fjord est grandiose et nous sommes conscient que ce n’est
que le début et qu’un tout petit aperçu des trésors que réserve le road-trip.
Lorsque nous arrivons en vue de Picton, nous sommes conviés à retourner dans
nos véhicules ; l’arrivée est imminente. À 11h35 la double porte étanche
(à l’arrière du ferry cette fois-ci), s’ouvre lentement ; nous n’aurons
pas à faire marche arrière et nous sortons dans les premiers. Nous sommes sur
l’île du Sud !
L’entrée dans le Tory Channel.
Au milieu du chenal au « Dieffenbach point » (la
jonction entre le Tory Channel et le Queen Charlotte Sound), nous
croissons un autre ferry plus petit.
Photo souvenir prise du pont dans le Queen Charlotte
Sound.
Dans la cale, le van se tient prêt à avaler les kilomètres sur l’île du Sud.
La
journée est loin d’être finie, une fois dans la petite ville de Picton
(4000hbts), nous décidons de consacrer l’après-midi à la visite de la ville.
Après un pique-nique rapide dans le van, nous commençons par visiter le petit
musée de la ville (5DNZ). On y trouve un historique de la ville : de sa
création en 1859, à l’histoire moderne avec la mise en service de
la ligne de ferry en 1962. Le passé maritime de la ville est aussi rappelé avec
le port baleinier de Perano actif de 1820 à 1964. Puis nous marchons une
heure : un aller-retour vers « Bob’s bay », une ravissante
petite plage que longent les nombreux ferries. En chemin nous assistons au
bruyant décollage d’un hydravion !
Nous
effectuons aussi un rapide passage à la bibliothèque de la ville juste avant sa
fermeture pour utiliser Internet. Sur le parking je reconnais le van d’Isabel
et Thui-An (les allemandes de mon premier wwoof) et je leur laisse un petit mot
sur le pare-brise. Nous quittons Picton à 17h00, et empruntons la route
scénique « Queen Charlotte drive » dans le Malborough Sound (route 6)
en direction de l’Ouest. Cette route pittoresque et sinueuse surplombe les
fjords sur 35kms avant de rallier le village d’Havelock (la capitale
autoproclamée de la moule verte). Nous pensons passer la nuit dans un DOC
campsite près de Mahau Sound mais ce dernier n’offre aucune possibilité de
parking pour le van. Nous continuons donc notre chemin jusqu’à celui de Pelorus
Bridge. Pour 12 DNZ pour la nuit nous avons un emplacement avec électricité,
des douches chaudes et des toilettes. Le camping se situe à mi-chemin sur la
route de Nelson. L’étape parfaite pour clore cette première journée.
Ces os de baleines dans le musée sont les derniers
vestiges de l’industrie baleinière dans les Malborough Sounds.
Picton niché au fond d’un « Sound » : un
ancien réseau de vallée creusées par des rivières et submergé par l’océan
depuis la fin de la dernière glaciation et un affaissement du socle
continental.
La vue sur la plage de Bob’s bay.
Day
2 : Lundi 07 Janvier
Le
réveil de cette seconde journée s’effectue sous le soleil, il est temps de
parcourir les lieux. Le camping est à cheval sur la rivière Pelorus au niveau
d’un pont, dans la réserve du même nom. Le matin nous nous promenons au milieu
de cette forêt de plaine fluviale, dernier vestige d’une gigantesque forêt qui
recouvrait tout les « Sounds ». Nous effectuons quelques marches le
long de la rivière, traversant parfois des ponts suspendus. Après un repas
rapide au van, nous retournons à la rivière et décidons de passer le début
d’après-midi le long des berges ensoleillées. L’eau est d’un magnifique vert
émeraude, la baignade est obligatoire ! La mise à l’eau est difficile car
celle-ci est bien fraîche. Nous essayons également nos équipements de plongée
(masques et tubas). Ensuite, après un bain de soleil, nous reprenons la route
en direction de Nelson à 17h00.
Il
nous faut une petite heure pour atteindre cette ville de 43500 hbts. Fondé en
1842, cette dernière est réputée pour son climat doux et sa communauté
d’artistes et d’artisans (peintures, verreries, tissages, joailleries,
céramiques, menuiseries). Nous nous y arrêtons pour un passage éclair à
l’I-site ; nous y prenons la météo et nous réservons nos tickets pour le
« taxi-boat » dans la réserve d’Abel Tasman pour le lendemain
(38DNZ)! Nous passons à la bibliothèque pour utiliser Internet et faisons le
plein d’essence. Nous nous rendons ensuite à la Christ Church au bout de la rue
principale et quittons la ville. Sur la route, nous nous arrêtons à Richmond,
car Eva souhaite me montrer le « Garin College », une école où elle a
étudié deux années. Nous roulons vers le Nord-Est de la baie de Tasman jusqu’à
Marahau, une petite ville côtière à l’entrée du parc d’Abel Tasman. Nous
passons la nuit en freedom camping, légalement, en dehors de la ville à
seulement 10 minutes.
Ces jolis rochers en aval du pont sur la Pelorus River seront
à l’écran du second volet du Hobbit « Les désolations de Smaug » lors
de la scène de l’évasion en tonneaux du palais des elfes.
L’eau émeraude de la Pelorus River.
Christ
Church : une cathédrale anglicane construite au sommet d’une colline dans
Nelson.
Day
3 : Mardi 08 Janvier
La
nuit a été rude car un abruti s’est amusé dans la nuit à nous klaxonner en
passant devant le van (les locaux n’aiment pas le freedom camping). Nous nous
levons tout de même de bonne heure, nous devons prendre notre bateau-taxi à
9h00. Nous embarquons à Marahau directement dans le bateau de la compagnie
AquaTaxi à l’arrière d’une remorque tractée (nous n’avons pas à embarquer lors
de la mise à l’eau du bateau). Le bateau doit nous déposer au milieu d’Abel
Tasman National Park (le plus petit des parcs nationaux avec ses 225km²). Mais
auparavant le skipper nous amène près de « Split Apple Rock », un
immense rocher coupé. La croisière se poursuit le long de la côte sauvage du
Parc. Le skipper nous délivre une véritable visite guidée des lieux. Il nous
explique que cette portion de la côte a été cartographiée par l’explorateur
français Jules Dumont d’Urville à bord de l’Astrolabe en 1820. Il nous montre
également un « blue penguin » (manchot pygmée) en train de
nager ; c’est le plus petit manchot du monde. Le débarquement s’effectue
directement sur la plage de Bark Bay. Il n’y a pas de ponton ; nous
sautons dans l’eau les chaussures autour du cou, tels de véritables
aventuriers ! Nous sommes exactement au milieu des 51kms de track.
À bord du Taxi-Boat : bien mieux que prendre le taxi
à Wellington !
Le parc d’Abel Tasman doit son nom à l’explorateur
néerlandais qui fit escale à Golden Bay et y perdit 4 membres d’équipage lors
d’un affrontement avec les maoris en 1643.
Le manchot pygmée en train de nager.
Bark Bay : là où nous avons débarqué.
Il est
10h00 nous avons la journée pour rallier Marahau : 24kms de marche le long
du sentier du littoral nous attendent (j'ai 12 kilos sur le dos et Eva 6). Nous
randonnons le long de cette côte granitique, garnie de plages de sables dorés
et de lagunes uniquement accessibles à marée basse. Le sentier s’enfonce dans
la forêt primitive et ne coupe la côte qu’en de rares endroits (Torrent Bay,
Anchorage, Waitering Cove), mais à chaque baie où petite crique nous sommes
subjugué devant la beauté du paysage. Nous foulons un véritable paradis et nous
en profitons pleinement. Le pique-nique au pied d’Anchorage bay est
fantastique ! Au détour du sentier, nous nous offrons le luxe d’une
baignade dans un torrent de montagne à Simonet Creek ; l’eau est limpide
et fraîche. De petits poissons viennent nous manger les peaux mortes des pieds!
Nous achevons la randonnée, bien exténués, autour de 18h30. Nous reprenons la
route et stoppons non loin de Kaiteriteri ; nous passons notre troisième
nuit en freedom camping avec une belle vue sur la mer.
A Torrent Bay nous évoluons dans un estuaire sableux à
marée basse, nous gagnons ainsi 4Kms de marche en évitant le détour.
La plage d’Anchorage Bay où nous prenons le temps de
pique-niquer.
Une ravissante plage dont j’ignore le nom.
L’arrivée dans la lagune marque le départ du sentier.
Day 4
: Mercredi 09 Janvier
Nous
dédions cette journée au repos, nous devons encore récupérer de la veille. Le
matin, une grasse matinée, nous nous contentons de visiter les environs de
Kaiteriteri, une petite localité portuaire. Nous retournons à Split Apple Rock,
cette fois-ci par le sentier côtier, pour y faire de nouvelles photos après une
petite marche de 15 minutes. Ensuite nous nous rendons à la sublime plage de
Kaiteriteri pour se reposer au soleil. Puis vers 15h00, nous transitons par
Motueka pour un gros ravitaillement (essence, eau potable, nourriture et
Internet). Je me sens reposé et je reprends le volant pour nous conduire à
l’extrême Nord de l’île du Sud : La pointe de Farewell. Pour cela, nous
devons franchir les impressionnantes montagnes de marbres Takaka et rouler le
long de Golden Bay (nous traversons Takaka et Collingwood). Nous parvenons à
Farewell Spit sous la grisaille et avant la nuit. Nous effectuons pendant une
demi-heure une recherche intensive d’un bon coin pour dormir en freedom
camping.
Split Apple rock : ce rocher appelé Toko Ngawha en
maori, est selon la légende le résultat d'une dispute entre deux dieux pour le
contrôle du rocher.
Kaiteriteri : nous franchissons la rivière pour
atteindre la seconde plage plus isolée.
La route pentue dans les Takaka Hills.
Day 5
: Jeudi 10 Janvier
Nous
nous réveillons sous la pluie, le temps nous incite à rester à l’intérieur du
van et au chaud mais nous prenons notre courage pour braver les intempéries.
Nous marchons en fin de matinée une heure et demi sur la côte pour atteindre le
sommet d’une colline où trône un petit phare. Le temps est vraiment
bouché ; on ne distingue qu’en partie la langue de sable de la pointe
Farewell. Après le déjeuner, nous nous rendons au Cape Farewell. Nous n’avons
que 300m à faire sous la pluie mais nous finissons tout de même trempés. Nous
contemplons, sous la tempête, le point le plus septentrional du l’île du Sud.
Là encore je complète la liste des caps importants du pays ; il ne me
reste plus que le cap Sud de l’île du Sud ! Ce cap est bien différent de
ceux de Reinga et de Palisser car il ne se dessine par de manière
distincte sur la côte.
Une arche de pierre sous l’assaut des vagues, un
phoque qui se repose sur son rocher : voilà le spectacle grandiose que
nous offre le cape Farewell.
Nous
retournons au van, et nous laissons passer une grosse averse avant de ressortir
explorer les environs. Nous descendons sur la côte par un petit sentier et
allons à la rencontre de phoques à fourrures. Le coin est digne d’un repaire de
pirate dans un film : une plage de sable encastrée au milieu d’une côte
découpée garnie d’immenses cavernes. C’est la marée basse nous nous y
risquons pour approcher les quelques phoques présents. Nous prenons soins
de laisser un sauve conduit pour les mammifères marins afin d’éviter toute
attaques. Nous sommes vigilant car c’est la période des naissances et il y a de
tout jeunes bébés phoques : nous en découvrons un sous un rocher. Sur la
plage un phoque apeuré surgit d’une des grottes et nous donne une belle
frayeur. Nous rentrons au van et passons la nuit en freedom camping le long de
la côte de Golden Bay.
Un paysage pluvieux et verdoyant : parfois la Nouvelle-Zélande joue avec les clichés.
Le bébé phoque qui sort de son abri pour venir à notre
rencontre, mais la mère, non loin, le rappelle à l’ordre !
La caverne où ont trouvé refuge quelques phoques.
Un vieux phoque mâle surveille la plage.
Le spot de camping le long de Golden Bay : un lieu
magique où viennent dormir un grand nombre d’oiseaux.
Day
6 : Vendredi 11 Janvier
Le
mauvais temps de la veille est derrière nous, nous nous levons sous un soleil
radieux. Nous retournons à la pointe de Farewell à 5kms de notre lieu de
camping, plus précisément au hameau de Puponga. Nous voulons découvrir cette
pointe de sable de 35kms qui s’enfonce vers l’Est dans la mer. La zone est
protégée en raison du grand nombre d’oiseaux migrateurs qui y nichent et
l’accès est donc limité (seul 4kms de côte sont ouverts au publics le reste
nécessite une autorisation). Avec Eva, je fais la petite marche de 30 minutes
pour atteindre Fossils Point : une plage de sable au départ de la pointe
de Farewell. C’est un lieu sauvage où souffle le vent qui participe à la création
des dunes. Nous observons encore une fois des phoques à fourrures. L’un
d’eux, sans doute épuisé après une nuit en mer, n’a pas la force de bouger et
se laisse approcher. Nous revenons au van par le littoral moins sauvage de
Golden Bay.
Fossils Point : une étendue de dunes sauvages où il
n’est pas rare de rencontrer des phoques à fourrure.
Nous
reprenons la route et quittons la zone pour rejoindre Waikoropupu Springs
Scenic Reserve. Il s’agit de la plus large source d’eau douce d’Océanie avec un
débit de 14 mètres
cubes par seconde. Elle se classe également seconde dans
le monde pour sa pureté (tout contact avec l’eau est d’ailleurs
interdit !). Les sublimes couleurs me rappellent Hamurana Springs. La
source principale est équipée dans gros périscope pour observer les magnifiques
fonds. Nous faisons le tour des sources et terminons par un petit sentier dans
le bush où il y a d’autres petites sources. Nous trouvons un robinet d’eau
potable dans les toilettes du site : nous remplissons toutes nos
bouteilles de 3L avec cette eau de source. Ensuite, nous reprenons la route et
en chemin nous faisons une halte à la bibliothèque de Takaka. Nous trouvons un
charmant emplacement de freedom camping près d’une rivière non loin d’Upper
Takaka. Nous nous baignons dans la rivière qui est à notre surprise plutôt
chaude, il est 19h30!
Les sources de Waikoropupu, cela signifie en maori :
« L’eau qui remonte en faisant des bulles ».
Day
7 : Samedi 12 Janvier
Le
samedi, le temps est encore ensoleillé mais le mauvais arrive par l’Est, nous
choisissons d’écourter le séjour dans golden Bay et de faire un long trajet
pour atteindre la côte Est. Il est plus agréable d’éviter de conduire sous la
pluie, surtout sur ces routes sinueuses. Nous prenons la route de bonne heure à
8h30, nous refaisons le chemin inverse en passant par les Takaka Hills et
atteignons Motueka, où nous nous ravitaillons à nouveau. Ensuite nous roulons
jusqu’au petit village portuaire de Mapua où nous achetons des rillettes de
poisson pour le pique-nique (la même marque locale que nous avions dégusté à
Noël). Nous quittons les lieux pour rejoindre plus au Sud dans les montagnes
les lacs jumeaux « Nelson Lakes » : le lac Rotoiti et le lac
Rotoroa. Ce sont des lacs glaciaires enchâssés dans la pointe Nord des Southern
Alps.
Nous
pique-niquons sur les berges du premier, au milieu des canards chapardeurs et
des bruyantes mouettes. Encore un coin magique ! Nous nous rendons au
second pour prendre de beaux clichés. Après cette étape reposante, je conduis
jusqu’à Westport, puis Karamea et enfin nous atteignons le très isolé campsite
du DOC (il y a moins de 7000hbts sur cette partie de la côte dont 6000 à
Westport). Nous découvrons ce pittoresque campsite sous la pluie : une rivière
ocre qui rejoint la mer de Tasman, au niveau d’une immense plage et d’un
chaos de rocs issus d’une falaise d’argile. La végétation est luxuriante, il y
a beaucoup de palmiers Nikaus, endémiques de la Nouvelle-Zélande. Nous payons
par avance 3 nuits (le tout pour 18DNZ), nous espérons découvrir les lieux sous
le soleil les jours suivants.
La petite localité de Mapua basée sur un estuaire.
Les Nelson Lakes : Ci-dessus le lac Rotoiti près du
village de Saint-Arnaud. Et le lac de Rotoroa.
La route sous la pluie une fois passé Karamea.
Depuis
cette première semaine, nous cheminons et continuons les visites sous la pluie
sur la côte Ouest, j’ai encore pas mal de péripétie à raconter mais ce sera
pour la prochaine fois, si Internet me le permet. Je n’aurai pas de possibilité
de connexion avant Queenstown, ces contrées sont vraiment isolées! Je tacherais
aussi de compléter les albums photos même si je pense que cela ne sera possible
que sur la côte Est. A bientôt pour de nouvelles aventures !
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