Et
pour cause mon voyage a commencé mercredi matin 06 Juin à 7h00. Tout d’abord,
il fut bien difficile de rejoindre l'aéroport de Lyon Saint Exupéry depuis
Saint-Étienne en raison d’un accident impliquant plusieurs poids lourds sur
l'A46. La coupure de cet axe satura davantage le trafic du grand Lyon à cette
heure d'embauche ! La marge prise pour mon départ ne fut pas du luxe. Après
avoir dit un dernier au revoir à mes parents venus me déposer, j'embarque dans
mon avion qui décolle de Lyon à 12h00 pour rallier l'aéroport d'Heathrow à
Londres. J'arrive à Londres à 13h00 (heure locale) dans un aéroport surpeuplé à
cause du jubilé de la reine.
Mon avion à l'aéroport de Lyon Saint Saint-Exupéry.
Le survol de la manche : je quitte la France!
Données de vol : Altitude maximale
=> 11000m, Vitesse maximale => 750 Km/h,
Température minimale extérieure => -60°C, Durée => 2
heures.
A
Heathrow, je dois attendre 8 heures pour prendre ma correspondance. Je prends
donc mon mal en patience et je lis la presse anglaise essentiellement portée
sur les manifestations du jubilé. Ce long délai me fut aussi salvateur car
l’employé de British Airways à Lyon a réussi à m’indiquer le mauvais
terminal pour ma correspondance (Le terminal 3 au lieu du 1, je sortais du 5).
Et tous les terminaux d’Heathrow ressemblent à de petites villes avec des kilomètres
de couloirs et des boutiques un peu partout. Ils sont séparés par les pistes,
et les navettes mettent jusqu’à 10 minutes pour les connecter. Résultat, j’ai
dû me farcir 3 fois le passage par la douane et la biosécurité (contre 6 fois
sur l’ensemble de mon voyage pour donner une idée) et j’ai surtout faillis
rater mon « flight connexion», cela aurait été idiot.
Un des terminaux d'Heathrow où j'ai pu aider un Sud-Africain à
rejoindre son avion à temps.
Une
fois dans le bon avion, un Boeing 777 d’Air New Zealand, je m’envole à 21h00
pour Auckland avec une étape carburant à Hong-Kong de 2 heures. La première
moitié du trajet me parait horriblement longue même si j’ai dormis entre Berlin
et le sud de l’Oural (soit 4 heures), après j’ai surtout somnolé quelques
dizaines de minutes au maximum. L’appareil a survolé dans l’ordre :
l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie, la Russie,
le Kazakhstan, et la Chine. L’arrivé à Hong-Kong s’effectue en fin d’après midi
(16h00 heures locales), l’aéroport est climatisé heureusement car l’air du
tunnel lorsque l’on sort de l’appareil est chaud et humide (dehors il fait plus
de 30°C : je découvre le climat tropical). Le terminal de transit où je
patiente avec le reste de l’équipage est paradoxalement silencieux malgré la
foule importante qui le traverse. Je rembarque et mon avion décolle à 18h00
direction Auckland.
Mon avion d'Air New Zealand en train de ravitailler à
Hong-Kong.
La
seconde partie du trajet est moins éprouvante car le temps de vol
est plus court et je parviens à dormir 4 heures. Je discute également avec mon
voisin de siège un étudiant Londonien en école de commerce qui vient faire son
stage de 4 mois à Queenstown (Subin si tu me lis je te passe le bonjour). Le
Boeing survole les Philippines, l’Indonésie, et le Nord-Est de l’Australie. La
dernière heure tout le monde trépigne d’impatience ça y est on survole la
Nouvelle-Zélande. J’arrive à l’aéroport à 8h30 vendredi sous un grand soleil,
l’avion fait son approche au-dessus d’Auckland, je mesure ainsi l’étendue
de la ville dominée par d’anciens volcans et par les buildings de son City
Center.
Données de vol : Altitude maximale
=> 11800m, Vitesse maximale => 950 Km/h,
Température minimale extérieure => -55°C, Durée de
vol => 12h00 & 10h50
J’effectue
la dernière ligne droite avec le passage par l’immigration et l’obtention du
fameux coup de tampon sur le passeport. Sur le carrousel j’appréhende que mon
sac en soute se soit perdu lors de ma correspondance mais finalement il
apparaît dans les derniers. Ensuite je passe sans encombre les douanes car j’ai
préféré prendre le temps de discuter avec le douanier et bien déclarer le
contenu de mes affaires. Je montre mes chaussures de randonnée que j’ai
préalablement nettoyé : j’échappe ainsi à la désinfection (la biosécurité en
Nouvelles Zélande est intransigeante : interdiction de ramener le moindre
pollen ou gravillon). A ma sortie de l’aéroport je prends ma navette qui comme
convenue doit me déposer en centre-ville à mon auberge de jeunesse ou "Backpackers".
Je
foule enfin la Nouvelle-Zélande librement ! Je commence à découvrir le
pays, le dépaysement est complet ; le voyage fut éprouvant mais c’est un
prix à payer.
Autant d'années après ton voyage, je retrouves les mêmes appréhensions, sensations et satisfactions.
RépondreSupprimerMerci Papives pour votre commentaire, un tel voyage laisse tant de souvenirs que j'aime bien m'y replonger en parcourant d'autres récits d'aventuriers NZ! J'espère que dans 20 ans ce pays aura su resté le même pour le redécouvrir de la même manière.
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