Il
s’est bientôt écoulé une semaine depuis mon arrivée à Auckland, mais avant de
faire une rétrospective détaillée de mes visites à Auckland je tenais à donner
mes premiers ressentis à ma sortie de l’aéroport et lorsque j’ai déambulé pour
la première fois dans le centre d’Auckland, ce sera l’occasion ainsi de traiter
de ma journée du vendredi.
À ma
sortie de l’aéroport, je commence à découvrir le pays par une belle journée
ensoleillée d’automne austral. Je constate que la végétation est encore
bien verte et pour cause celle-ci est en majorité tropicale à feuilles
persistantes. Il se côtoie cerisiers, platanes, chênes, oliviers, eucalyptus,
yuccas, rhododendrons, fougères arborescentes, le pin du Norfolk, et
Pohutukawa. Ce
dernier est un arbre emblématique de la Nouvelle-Zélande car c’est une espèce
endémique du pays. Il fleurit rouge en été. Concernant le reste de la
végétation il y a tout un tas d’espèces qui me sont inconnues.
Un Pohutukawa qui l’été fait office de sapin de Noël.
Le pin du Norfolk qui appartient à la famille des
Araucarias.
Il n'y a pas de doute je suis bien en zone tropicale.
Je
découvre également les usages de conduite via la navette « Super
Shuttle » qui m’emmène à mon auberge de jeunesse : Ponsonby
Backpackers. J’ai beau être passager la conduite à gauche est déroutante et
puis les Kiwis sont un peu nerveux sur la route (ils aiment klaxonner et
slalomer). Mon taxi emprunte de grandes artères avec des feux tricolores
à chaque croisement (j’ai vu très peu de ronds-points) ; la banlieue est
quadrillée selon le modèle américain et se compose principalement de pavillons,
de centres commerciaux et d’usines.
Je
constate qu’à certaines intersections il y a des radars pour flasher les
automobilistes qui grilleraient les feux (je serais attentif car je compte bien
circuler en NZ !). D’ailleurs les limitations sont 40 km/h, 50 km/h et 70 km/h en ville et 100km/h
sur « motorways » (les autoroutes locales qui ressemblent plus à nos routes
pour automobiles). Et pour finir, la signalétique s’appréhende bien : les
équivalences françaises sont claires dans l’ensemble. Seule la couleur de
certains panneaux change (ex : panneaux autoroutiers en verts, panneaux de
danger en jaune), le plus perturbant ce sont les bandes blanches au
« cédez le passage » qui incitent, pour nous européens, à marquer un
stop superflu.
La
navette s’enfonce ensuite dans le centre ville, mon « Ponsonby
Backpackers » se situe dans le quartier du même nom. L’architecture ici
est hétéroclite ; on passe de la vieille bâtisse victorienne à des bâtiments
modernes entièrement vitrés en passant par des immeubles en briques et des hangars
désaffectés.
Un hôtel particulier dans le centre de Ponsonby.
Mon backpacker est une maison en bois avec une petite avancée vitrée qui me fait
penser à ces maisons américaines de la côte ouest en particulier celles que
l’ont retrouve sur les hauteurs de San Francisco. Je fais le tour du propriétaire
et écoute attentivement les consignes de vie commune (je dispose d’un coin
cuisine, d’un salon avec télé, d’une salle de bain avec WC et d’un coin machine
à laver/sèche-linge). Je pose mes affaires dans ma chambre et je sors
direction le centre ville d’Auckland.
Mon backpacker où je vais passer une semaine.
Il est
précisément 13h00 et j’ai vraiment très faim. Je me décide à tester un KFC
local, et bien je vous dirais que cela n’a rien à voir avec l’unique KFC où
j’ai mangé en France : mes frites sont ultra salées, il n’y pas de
boissons en libre service et le hamburger a un goût synthétique mais bon c’était
en dépannage.
[Une petite anecdote : j’entre dans le
fast-food qui est seulement occupé par quatre policiers bien costaux en tenues
qui sont en train de manger. Je m’apprête à passer commande, quand un des
policier arrive au comptoir pour récupérer la suite de sa commande, s’ensuit un
jeu de ping-pong de politesse pour que chacun soit écouté et servi ; je
lui laisse l’avantage, ça me laisse le temps de choisir et surtout de préparer
mes mots d’anglais.]
Ensuite
je me rends à la KiwiBank pour ouvrir un compte bancaire. J’ai choisis cet
établissement car c’est leur banque postale à eux, je n’aurai donc aucunes
difficultés à trouver un distributeur de billet même dans les coins paumés du
pays. En plus les frais bancaires sont inexistants tant que je retire chez
eux ! Il me faut montre en main qu’une vingtaine de minutes pour ouvrir
mon compte et cela alors que je n’ai qu’une adresse provisoire (ici
l’administratif est performant et minimaliste).
Je
sors de la banque direction le centre ville, je croise des écoliers en
uniformes bleus qui se déplacent en trottinettes. Pour me rendre en centre
ville, je franchis une voie rapide et emprunte des rues bien pentues. À ma
grande surprise Auckland, qui est pourtant une ville côtière, est loin d’être
bâtie sur un terrain plat, notamment le City Center avec ses buildings. La
raison en est toute simple : la ville est construite sur pas moins de cinquante
volcans sur la soixantaine présente dans le secteur. J’atteins
le City Center, caractérisé par ses gratte-ciels dont la fameuse Sky Tower qui
ressemble à une grosse seringue. Le City Center c’est le vraiment un CDB
(Central District business) à l’américaine ; on y retrouve les bureaux des
grandes compagnies du pays (NZTV, HSBC, AA, Westpack, Vodafone…etc.), les grandes
chaînes d’hôtel de luxe (Quay West, Sofitel).
Le quartier-marina de Viaduct Bassin.
Une voiture loufoque devant l'ancienne gare maritime.
Le
City Center n’est pas vraiment étendu, et tous les commerces se concentrent sur
Queen Street. Dans cette rue on trouve principalement des restaurants, des
cybers-cafés et des boutiques de souvenirs. Les rues adjacentes abritent
davantage de magasins de vêtements, des banques et des petites supérettes. Je
parcours le City Center qui se remplit et s’anime progressivement avec la nuit
qui tombe de bonne heure (17h30), je trouve la bibliothèque publique de la
ville (où internet est gratuit mais limité à 100Mb par jour).
Le Civic le théâtre du centre ville.
Au pied de la Sky Tower.
Je
finis las de mon voyage par rejoindre mon Backpacker, je remonte par des quartiers
qui empestent la friture. Je m’égare un peu pour rentrer ; et je fais
l’erreur d’acheter du gel douche et du shampoing et une bouteille d’eau dans
une épicerie de quartier. Le prix sont mal indiqués et surtout horriblement
cher : cela me coûte 14 DNZ ! Ces commerces là sont à éviter, à ne
fréquenter uniquement dans l’urgence. Je retiens la leçon et rentre me coucher.
Je suis tellement fatigué que je m’effondre dés 20h00 sur mon lit sans même
penser à manger.
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